COLLOQUE INTERNATIONAL
L’identité en question (s)
Qu’est-ce qui fait peuple ? – Le sujet Juif –
30 Octobre & 1er Novembre 2019
(le 31, pause plage, musée, excursion, etc.)
au Beautiful Israël Center, TEL AVIV
COLLOQUE INTERNATIONAL
L’identité en question (s)
Qu’est-ce qui fait peuple ? – Le sujet Juif –
30 Octobre & 1er Novembre 2019
(le 31, pause plage, musée, excursion, etc.)
au Beautiful Israël Center, TEL AVIV
Sous la direction de
Michel Gad Wolkowicz
Prof. ass. de Psychopathologie
président de l’Association Internationale Inter-Universitaire Schibboleth – Actualité de Freud –
& מכון אינטר-דיסציפלינרי שיבולת , נוכחותו של פרויד
et de
Sam Tyano
Professeur de psychiatrie
Président d’Honneur de The Interdisciplinary Institute Schibboleth – Presence of Freud –
Université de Tel Aviv
En partenariat avec la fondations Adelis
& la Fondation France Israël, Akadem, In Press, Fréquence Tel Aviv, Ulif-Copernic
Michel Gad Wolkowicz, Thibault Moreau, Sam Tyano, Michel Granek, Jocelyn Hattab, Richard Rossin, Patrick Bantman, Colette Leinman, Jean-Louis Repelski, Viviane Chetrit-Vatine, Ilan Treves, Françoise Ouzan, Gisèle Vered, Jean-Jacques Moscovitz, Jean-Pierre Winter, Cyril Aslanov, Philippe Val, Monette Vacquin, Marc Cohen, Ofer Lellouche, David Mendelson, Pascal Bruckner, Simone Wiener, Éric Marty, Claude Birman.
Simon Epstein, Cyril Aslanov, Rachel Rosenblum, Frédéric Encel, Denis Charbit, Francine Kaufmann, Shmuel Trigano, Daniel Sibony, Yolanda Gampel, Paul Atlan, Daniel Epstein, Rebecca Boukhris, Avi Pazner, Yehuda Moraly, Daniel Dayan, Jean-François Bensahel, Sophie Nizard, Georges-Elia Sarfati, Franklin Rausky, Jocelyn Hattab, Simone Wiener, Philippe Gumplowicz, Michel Granek, Viviane Chetrit-Vatine, Ilan Trèves, Marc Cohen, Patrick Bantman, Jean-Jacques Moscovitz, Monette Vacquin, Richard Rossin, Françoise Ouzan, Jean-Louis Repelski, Émile H. Malet, Thibault Moreau, Colette Leinmann, Michel Gurfinkiel, Gisèle Vered, Claude Birman, Sam Tyano, Michel Gad Wolkowicz.
[intervenants pressentis, sous certaines réserves de confirmation]
9h — accueil, inscriptions, café-croissants
9h30 — Session 1 – ouvertures
Conférences Introductives
Pause, café-patisseries
11h30 — Session 2
président : Michel Gad Wolkowicz
discutant : Daniel Dayan
13h Pause – déjeuner
14h00 — session 3
Président : Thibault Moreau
discutants : Michel Gurfinkiel et Colette Leinman
Pause
16h — Session 4
Président : Jean-Louis Repelski
discutants : Françoise Ouzan & Claude Birman
18h – Fin de la journée
– ש –
9h00 — session 5
Président : Michel Granek
discutant : Émile H. Malet
Jean-Jacques Moscovitz [Psychiatre, psychanalyste, Membre d’Espace Analytique ; Président de Psychanalyse Actuelle, analyste freudien de cinéma au Regard qui bat; Co-Fondateur, Vice-Président et Membre du Comité Éditorial de Schibboleth—Actualité de Freud, Fr.] : « Juif à la Freud »
Simone Wiener (Psychanalyste, Membre de l’association de psychanalyse Encore, Membre du Comité éditorial de Schibboleth – Actualité de Freud –, membre du Regard qui bat ; Fr.) : « Paradoxes de l’humour »
Jocelyn Hattab [Pédopsychiatre, psychanalyste. Ancien Chef du Service de Psychiatrie de l’Enfant et de l’Adolescent du Centre de Santé mentale de Jérusalem ; Membre du Comité Scientifique de Schibboleth – Actualité de Freud – (France), et du Comité Scientifique de The Interdisciplinary Institute – Presence of Freud (Isr.)] : « L‘ Entité » ID » »
11h00 — Session 6
Président : Ilan Trèves
discutante : Gisèle Vered
13h Propos conclusifs
13h30 — Fin du colloque
– ש –
Et les participations au colloque (avec 6 présidents et 6 discutants) et/ou aux séminaires de l’année, à Paris ou à Tel Aviv, entre autres de :
Par virement ou chèque via le site et le formulaire accessible en activant le bouton ci-dessous : Réserver votre place.
Un reçu vous sera automatiquement délivré.
Chèque libellé à l’ordre de Association Schibboleth, à envoyer chez Thibault Moreau, 2 rue Marie Stuart, 5110 REIMS.
Vous pouvez signaler le virement et préciser son objet (Colloque entier, une journée ou une demi-journée) en écrivant à <contact@schibboleth.fr>.
Virement au nom de : « Machon interdisciplinari Schibboleth – Presence of Freud » auprès de Bank Hapoalim, Ramat Aviv – Branche : 568 ; numéro de compte : 270010.
Chèque libellé à l’ordre de Machon interdisciplinari Schibboleth – Presence of Freud, et adressé à Jocelyn Hattab, Trésorier, 6 rue Hagdud Haivri, Jérusalem.
Pour toute question, vous pouvez vous adresser à :
Thibault Moreau
moreau.thibault@wanadoo.fr
+33 663 117 826
Michel Gad Wolkowicz
Mail: mgad.wolkowicz@gmail.com
Tél.: +33 142 332 517 / +33 687 454 123
Golan : +972 587 874 541 / +33 177 471 628
30 octobre et 1er novembre 2019
Beautiful Israël Center,
80, Rokach Blvd,
80, שדרות רוקח, תל אביב יפו
Tel Aviv-Yafo
Israël
– Des vols Paris ChDG-Tel Aviv : El Al, Air France, Transavia, EasyJet ; pour l’organisation du voyage vols et/ou hôtel, Continents5 est à votre disposition (tél : 01 53 34 15 55 ; Mr Gilbert Allali : gilbert.allali@continents5.fr ; Mr. Marc Allali: marcallali@continents5.fr).
Des réservations dans le cadre du Festival français de théâtre à Tel Aviv organisé par notre ami Steve Suissa, peuvent être faites directement sur le site du festival (cf. le flyer), en particulier pour le mardi 29 octobre, veille du colloque : « Bronx », mise en scène de Steve Suissa, avec Francis Huster, Mais aussi bien entendu pour les autres spectacles.
Argument:
1) Ce colloque s’inscrit dans la continuité de notre dernier «La transmission en question (s)» L’identité est une notion devenue tant point de fascination que point aveugle, omniprésente dans les discours aujourd’hui, et ceci de façon paradoxale: soit totem, fétiche ou relique, expression d’une revendication de foule, narcissiquement réparatrice, soit tabou, figure de déni et de haine de la différenciation, passant par l’idolâtrie de l’autre et l’universel du générique, avec ses variantes idéologiques, multiculturamisme, théorie du genre, dogme du neutre. L’identité, comme l’originaire, est une construction toujours en devenir, nécessitant une confrontation renouvelée à une épreuve de vérité psychique, de liberté responsable, la transmission d’une question qui reste sans réponse, ou sans cesse en recevra, qui nous échappe, qui échappe au défini.
Les sentiment d’identité intérieure, d’appartenance, sont pourtant constitutifs du développement de l’enfant, de l’adolescent, du sujet, individuel, collectif et politique. Freud en fait une construction en devenir de l’intériorisation de «l’édifice invisible», d’un héritage historique et phylogénétique, entre tradition et création, familier et étrangeté, l’identité entre déterminisme et liberté, entre héritage, approfondissement, appropriation, et transformation, entre biologique et symbolique, entre filiation narcissique et filiation instituée, entre-deux du langage, entre fonds commun et pluralité productrice d’ouverture à l’inconnu, à l’altérité métaphorisante, au champ du transfert, au trouble et à l’indéfini de la pensée.
2) Il s’agirait de mettre en oeuvre une clinique du contemporain à partir de cette notion, en dégageant les enjeux anthropologiques, psycho-pathologiques, juridiques, idéologico-sociologiques, culturels, cultuels et politiques.
Reprendre ce qu’il en est de la construction du Soi dans le cours du développement de l’enfant, de l’adolescent, avec la formation des liens, les processus d’attachement, de relation d’objet, d’identification conflictualisable, de symbolisation, du sujet -collectif -politique -, au travers les processus de nomination, d’idéalisation, d’illusion/désidéalisation -désillusion, de subjectivation, d’individuation, et leurs avatars, le rapport à la langue, à l’histoire et à l’identité familiale, groupale, religieuse, professsionnelle, nationale, à l’espèce. Ainsi, «La construction de l’identité de soi, et de l’intersubjectivité dans la famille.». Et l’identité jusqu’aux personnes âgés…
Que devient la construction de l’identité aujourd’hui, entre culture du narcissisme, crise de la temporalité et de la transmission, de la et des représentation(s) et des institutions, au travers les attaques des référents structuraux, la désubstancialisation idéologique du réel dans certains pans de l’intelligentsia et de la bien pensance médiatico-politique, avec l’anéantissement du langage et de la figure du père, avec le recours aux dogmes du genre et du neutre, entre une rationalité instrumentale totalisante et une métaphysique d’un relativisme et d’un subjectivisme absolus? Comment se construit une identité et un itinéraire dans les «sociétés l’instant», en rivalités mimétiques, voire victimaires, marquée par les errances du Symbolique?
3) Aborder particulièrement, à titre paradigmatique mais aussi singulier ce que serait la part d’une identité commune en Israël, qui ferait peuple, appuyé sur un fonds commun, un surmoi culturel, chaque Juif étant le peuple Juif porté vers son nom, la Loi intériorisée, à un moment marqué par le risque de nouvelles menaces massives envers Israël et envers le peuple Juif, mais aussi de risques de division, de rupture interne, de guerre des Juifs.
Ainsi: Comment se forme un peuple – ou pas ? Une nation? Qu’est-ce qui assure son Unité, troublée aujourd’hui par des quêtes de reconnaissance identitaire pleine, chez différentes communautés, et quelles sont les risques de fractures aujourd’hui? En Israël, en Diaspora, entre Israël et la/les diasporas. Avec les manifestations conflictuelles, orthodoxes/libéraux, sionistes/«post-sionistes», identité israélienne/identité juive? L’analyse politique sera précieuse, à partir des différends, voire des clivages auxquels on assiste. Les élections en sont un indice, ainsi que certaines problématiques d’intégration de certaines alyah, comme celle aujourd’hui des originaires d’Ethiopie?
Ainsi qu’entre «Israël» et le monde! A contrario, verrait-on comment la faillite d’identité, mortifiée en haine identitaire, rendrait la représentation d’Israël, son rapport précisément à la transmission infinie, qui échappe, comme à l’identité comme construction indéfinie, intolérable au miroir de l’Europe? Comment les dénis et révisionnismes de certains groupes, formations-en-foule, les délires de filiation, entraveraient la formation en peuple à même de peser sur leur destin?
4) Moïse a créé le Juif. Selon Freud, «L’origine, tel est le principal but des enquêtes, l’origine de la religion juive qui a fait des Juifs ce qu’ils sont et leur a donné leur caractère particulier.» Le génie de Freud a été de soulever ainsi dans son testament L’Homme Moïse et la religion monothéiste la question clef: qu’est-ce qu’une identité? «Mes parents étaient juifs (…) Je suis Juif». Qu’est-ce qui est essentiel et constitutif de la consistance, de la substance, de la permanence du Juif, de l’être Juif, de son caractère d’homme et de peuple, et que ça reste? «Ce ne fut qu’après la destruction du temple visible que l’invisible édifice du judaïsme put être construit.» cet « édifice invisible », à ce qui dans le psychisme est d’autant plus agissant et puissant qu’il ne nous est pas donné de le voir.
Ce n’est plus la seule destruction du Temple de Jérusalem qui associe les Juifs dans une même construction psychique mais l’énoncé d’une loi privilégiant la parole au détriment de l’image. Cette loi sera identifiée comme le noyau de ce que Freud disait chercher en écrivant la préface à l’édition hébraïque de Totem et Tabou quand il s’interrogeait ainsi: « Mais qu’est-ce qui est encore juif chez toi alors que tu as renoncé à tout ce patrimoine? […] Encore bien des choses et probablement l’essentiel… »
«Mais il restait assez de choses capables de rendre irrésistible l’attrait du judaïsme et des Juifs, beaucoup d’obscures forces émotionnelles d’autant plus puissantes (de puissantes réminiscences transférentielles, avec le retour des figures ignorées) qu’on peut moins les exprimer par des mots ainsi que la claire conscience d’une identité intérieure, le mystère d’une même construction psychique, poursuit-il. De plus, Je compris que c’était seulement à ma nature de Juif que je devais les deux qualités qui m’étaient devenues indispensables dans ma difficile existence: parce que j’étais Juif je me suis trouvé libéré de bien des préjugés qui limitent chez les autres l’emploi de leur intelligence, et en tant que Juif j’étais prêt à passer dans l’opposition et à renoncer à m’entendre avec la compacte majorité.» C’est la question du reste qui s’impose: qu’est-ce qu’un Juif? C’est un homme qui reconnaît qu’il est agité par d’ »obscures forces émotionnelles » qui lui paraissent inexprimables en mots, ce qui pour un psychanalyste signifie que c’est dans l’inconscient qu’il faut rechercher ce qui fonde l’attrait pour le Judaïsme et qui, consciemment cette fois, fonde une « identité intérieure« : d’où vient cet afflux émotionnel inconnu, jusque-là informulé, un trait identificatoire qui fait que les Juifs qu’ils le sachent ou non, qu’ils le veuillent ou non, ont en commun quelque chose qui demeure innommé?
Selon Freud, chercheur attaché à la vérité scientifique, psychanalytique, qu’en est-il de cette constitution psychique spécifiquement juive qui provoquerait chez les autres un tel ressentiment? Le Juif est celui qui accuse réception de l’Unique et, pour ce faire, doit se séparer, dans son rapport à l’Autre divin. Cette cassure toujours possible avec Dieu et avec le destin, est le ressort même de la transmission; on la retrouve entre deux générations, ce qui à la fois les sépare et les relie. L’évènement fondateur en est la lutte de Jacob avec l’Ange, choc traumatique de l’altérité de laquelle ne se crée rien de moins que le nom d’Israël et le Symbolique, étrangeté d’un peuple qui s’invente un Dieu pour combattre avec lui. Passer de l’identité à l’existence (Sibony). L’unheimlich est un effet qui se produit dans l’entre-deux, un certain rapport à l’être, dans un mode d’être où « ce n’est jamais ça! » Le peuple Juif est unheimlich pour ceux qui font de leur identité une heimat, un chez soi aux ouvertures bien contrôlées. Au fond, jusqu’à son testament, L’Homme Moïse et la religion monothéiste, Freud se pose la question de l’appartenance, du mystère du caractère de son peuple dont il a hérité, qui le constitue, alors qu’il n’a ni la foi ni un excès de nationalisme, un sentiment d’identité intérieure, associée à la consistance, à la substance, à la résistance, et au mystère de la subsistance constitutifs de son peuple auquel il s’identifie et appartient. Il associe le mystère d’une même construction psychique des Juifs à des modalités particulières de la transmission, individuelle et collective, singulière et phylogénétique, déterminant une relation symbolisante entre fossile de l’histoire de l’humanité, peuple et individu caractériellement déterminés dans l’intrication universel du singulier et processus de subjectivation, par une éthique de l’Un, une certaine façon d’être et de penser; c’est cette opération Moïse consistant en dématérialisation du divin et dénaturalisation de l’Homme, en nomination anti-idolâtre, ouvrant au pluriel de l’unicité
5) La psychanalyse est-elle une histoire juive, en résonance avec l’humour, mise en cause de toutes vérités toutes faites, et d’abord la mise en doute de soi-même, quand il s’accroche à une identité claire, ferme et définitive, quand il objective le quelqu’un que je suis. Ainsi, l’humour, la question de l’identité, le judaïsme interminable et Freud se rencontrent dans cette histoire racontée par Yerushalmi du père qui affirme que «Nous n’avons qu’un seul Dieu et nous n’y croyons pas!» Pour Vladimir Jankélévitch, «l’humour exige de l’homme qu’il se moque de lui-même pour qu’à l’idole renversée, démasquée, ne soit pas immédiatement substituée une autre idole».
-Alors, qu’est-ce qu’un Juif? Lorsqu’on lui raconte une histoire, il la connaît déjà dans une autre version! Le peuple Juif en tant qu’il a horrifié l’identité totalitaire qui objective le quelqu’un que je suis, alors que l’identité consiste précisément en la recherche infinie de sa question. C’est l’homme porteur de la question d’existence, du nouage du langage au sexuel, et du désir à la Loi, dont il s’agit de s’approprier les signifiants pour le chasser de son lieu d’être pour s’y greffer, qui a été exterminé. La question pour Freud n’est pas de savoir si Moïse était hébreu ou égyptien, mais de le faire sortir d’une catégorie définitive d’être, pour le soustraire au danger de la momification existentielle. L’humour est cette métaphore du sujet pris dans la métonymie de la tradition. L’étrangèreté intime subsume un état d’arrestation et fait éclater les stéréotypes aliénants: renversement de perspectives, sortir d’une catégorie d’être pour le soustraire à la menace d’annihilation, donner sens à la vie, à l’Histoire qui serait l’acte du même à l’autre. L’identité s’éprouve et se forge donc dans un paradoxe: se distinguer de l’A(a)utre et s’y retrouver. L’identité comme dynamique questionnante: un conte que le sujet pourra visiter et revisiter selon les conflits qui l’habitent et l’animent, empruntant un nouveau sens à chaque nouvelle lecture, malgré parfois des points de butée à entendre comme fixation et obstacles à un savoir qui se voudrait absolu.
6) La judéité, c’est-à-dire le rapport personnel et singulier qu’un individu entretient avec son origine juive, trouve dans certaines œuvres littéraires une résonance majeure. Cette incessante quête d’une identité définitive et la répétition de la butée sur son impossible, participent de la troublante dialectique dont les oeuvres de Philip Roth et de Franz Kafka («La maladie de l’identité», selon Marthe Robert). rendent différemment mais tout aussi intensément compte.
Mais en quoi l’identité juive se différencie-t-elle simultanément de toute autre? Comment s’acquiert-elle? Peut-elle se perdre? Quelle est la signification de rites essentiels et le rôle de la tradition, et de sa capacité à co-exister, voire à participer à la création, dans la constitution et le développement de l’identité collective et personnelle? Comment cette identité s’est-elle constituée dans l’Histoire et parfois contre elle?
On s’interrogera sur l’identité juive à travers l’histoire de l’idée de Nation Juive et du retour sur la terre d’Israël, tel que le sionisme, alliance d’un peuple et d’une terre au nom d’une loi, et d’abord une façon d’être, de vivre, l’a conceptualisé et réalisé (M.Bar Zvi), en précisant qu’au lendemain de la Shoah, le peuple Juif recouvre ce qui lui avait manqué depuis vingt siècles: la terre et la guerre? Ainsi avec cet aspect fondamental de l’«entrée en modernité», en y jouant un rôle prépondérant et dynamique, cette participation comporte -t-elle pour autant le risque de dissoudre le sentiment d’identité et l’unité nationale en même temps que constituer une source supplémentaire d’hostilité envers les Juifs?
En effet, quelle conséquence la réalisation du sionisme, qui concentre aujourd’hui toutes les attaques à la fois contre l’idée de transmission et celle de l’identité dans son altérité interne même, au carrefour de toutes les détestations démocratiques ou totalitaires, qui proclame seul que la politique pourrait encore sauver, a t-elle eue sur l’identité? Le sionisme est devenu la question centrale de la pensée politique contemporaine, sa pierre de touche ou d’achoppement.
7) «Le problème Juif» est le nom de ce en quoi l’identité qui ouvre à l’infini, à l’indéfini de la pensée leur pose, aux antisémites, comme représentation énigmatique et intolérable! Ainsi que porter un nom, c’est se porter vers un nom, non pas une incarnation moïque. Cet infini questionnement se traduit par le concept de Messie, la question de Dieu, sa présence-absence, en étant central. Il s’agit pour les haineux pour s’assurer l’existant, par projection, envie et identification mimétique, de vol d’Histoire, d’ancêtres, des signifiants de ce qui constituerait une totalité détenue par l’autre, par le seul Peuple d’Israël, Le Trésor Symbolique que chaque Juif incarnerait et porterait en lui, et qui serait garant d’une plénitude identitaire, d’un comblement de l’être, métonomysé, ne pouvant être pensé qu’en termes d’avoir et non d’être, le Tout-(s)avoir, d’une possession essentielle, produisant la conviction d’en être possédé, d’être possédé par eux..,
Du point de vue de la psychopathologie de l’anti-judaïsme, dans L’Homme Moïse et la religion monothéiste, Freud interroge tout à la fois le « caractère » d’un peuple et ce qui prédispose chez l’autre à la haine antisémite, caractérisée par la haine du Nom, la haine de la transmission, constitutive de la transmission de la haine, le retour du refoulé du rejet de la Loi et des limites à la jouissance pulsionnelle et narcissique. Une autre version en est la dissolution du nom Juif comme solution – douce – finale (cf.Badiou), dont l’une des manifestations aujourd’hui est la négation médiatico-judiciaire programmée de la motivation antisémite du crime de juifs, faisant de Halimi, d’Ilan à Sarah assassinés, le nom de personne, comme la marque répétée des «Sarah» et «Israël» sur les valises, réquisitionnées à l’arrivée dans les camps d’extermination, montrées dans le film Shoah, effaçant l’existant Juif.
L’antisémitisme est la faillite d’identités qui se veulent pleines devant la faille inévitable que leur histoire leur renvoie, faillite identitaire, mortifiée, haine identitaire,de la transmission –
8) Une session devrait dégager Comment se nouerait aujourd’hui précisément ce qui fait peuple, et comment le groupe régresserait-t-il en foule? Comment se construiraient les liens, le fonds commun, son surmoi culturel, et sa vérité historique? Autour de la question du père et de la transmission comme question infinie, de la relation du sujet et du collectif, ce qu’il en est aujourd’hui: «L’invention du peuple Juif», loin d’être une preuve de son inexistence, ainsi que certains, adoubés par l’Europe et son retour du refoulé, l’ont avancé à but négationniste et révisionniste, et à visée de substitution par un autre peuple imaginaire essentialisé, est une preuve irréfutable de la singularité radicale de son existence propre.
Quel rapport alors entre l’identité de peuple et celle de nation? Qu’a produit le concept d’«État juif démocratique», Le sionisme? La double allégeance à la judéité de l’Etat et à son caractère démocratique présente depuis la fondation d’Israël?
Qu’aura entraîné la «fragmintégration» (James), coulant le béton de la mondialisation, avec toutes ses formes de standardisations, physiques et culturelles, sur les fractures de l’après-guerre froide et sur les nationalismes qui en sont issus…
Ainsi: L’Idéal démocratique à l’épreuve de la Shoa (Shmuel Trigano).
Comment concilier, au sein de l’État d’Israël, les exigences de la tradition juive et les défis de la modernité démocratique, «la liaison intime entre l’appartenance religieuse et l’appartenance nationale»? (A.B.Yehoshoua). Le peuple de la Torah est aussi un peuple de citoyens républicains, fondé sur l’intériorisation de la Loi et du Nom.
Qu’en est-il de la démocratie moderne au temps de l’immédiat, du virtuel, de l’individualisme ou des êtres en grappe, de «l’information» des réseaux sociaux, validés par le nombre, le quelconque, des nouveaux moyens de communication instantanés, alimentant l’universel du générique, de l’indifférencié, de la nouvelle socio-économie monnaitaire hors régulation des États, de crise de la représentation, des représentations, des Institutions censées assumer des fonctions symboliques garantes de repères éthiques, juridiques, historiques? Quelle ambivalence perçoit-on entre le peuple et ses «représentants»? De Quelle unité et de quelle pluralité est-il?
Les Juifs ont inventé une nouvelle manière d’appartenir à la modernité, ils se considèrent comme des «je» tout en se sentant un peuple, un dire «nous», qui ne soit pas en miroir du «vous les juifs». Le fantasme antisémite s’étaie sur l’appartenance à un groupe, ce corps caché et gangrénant le corps national. Car c’est l’étrangeté, alimentant l’antisémitisme, une étrangèreté produite par la représentation d’une unité fondée au travers même l’hétérogénéité, la pluralité.
Mais en quoi l’identité juive se différencie-t-elle simultanément de toute autre? Comment s’acquiert-elle? Peut-elle se perdre? Quelle est la signification de rites essentiels et le rôle de la tradition, et de sa capacité à co-exister, voire à participer à la création, dans la constitution et le développement de l’identité collective et personnelle? Comment cette identité s’est-elle constituée dans l’Histoire et parfois contre elle? Ainsi également l’identité féminine dans le Judaïsme et ses divers existants? On s’interrogera sur l’identité juive à travers l’histoire de l’idée de Nation Juive et du retour sur la terre d’Israël, tel que le sionisme, alliance d’un peuple et d’une terre au nom d’une loi, et d’abord une façon d’être, de vivre, l’a conceptualisé et réalisé (M.Bar Zvi), en précisant qu’au lendemain de la Shoah, le Peuple Juif recouvre ce qui lui avait manqué depuis vingt siècles: la terre et la guerre? Ainsi avec cet aspect fondamental de l’«entrée en modernité», en y jouant un rôle prépondérant et dynamique, cette participation comporte -t-elle pour autant le risque de dissoudre le sentiment d’identité et l’unité nationale en même temps que constituer une source supplémentaire d’hostilité envers les Juifs? En effet, quelle conséquence la réalisation du sionisme, qui concentre aujourd’hui toutes les attaques à la fois contre l’idée de transmission et celle de l’identité dans son altérité interne même, au carrefour de toutes les détestations démocratiques ou totalitaires, qui proclame seul que la politique pourrait encore sauver, a t-elle eue sur l’identité? Le sionisme est devenu la question centrale de la pensée politique contemporaine, sa pierre de touche ou d’achoppement.
9) Une clinique du contemporain: le droit à tout, la posture victimaire comme identité totalisante essentialisée, le relativisme culturel, l’indifférenciation, les «droits-de-l’hommisme», participeraient-ils à des positions paradoxales qui rendraient fous, et produiraient et légitimeraient la violence? Ceci interroge particulièrement la bio-éthique, la relation travail de culture et progrès techniques, ainsi les procréations substitutives (l’expression PMA n’est plus indiquée à toutes les situations bien que les nouvelles lois les confusionnent.)
Nous voudrions ici reprendre la question d’Amaleq, dit principe des nations, qui représente notoirement l’ennemi le plus acharné d’Israël, en vue d’élucider cette question d’identité, qui hante la pensée juive à travers les générations. C’est la question du rapport d’Israël et des Nations.
Y a-t-il une identité juive? Quel rôle joue la religion dans sa définition? Le poids de l’histoire? Le statut de la langue? Car les juifs du vingtième siècle vivaient dans l’illusion d’être comme tout le monde. On pourrait reprendre toutes les discussions éternelles autour de «qui est juif?» soulevées depuis bien longtemps, et lors de la création de l’Etat d’Israël et aujourd’hui encore! «Qui est juif? Qu’est-ce qu’un juif? Quelle est la responsabilité du peuple Juif dans le développement de l’humanité? Qui, quoi le, les, représentent? Le rôle des «institutions communuataires»? Questions qui persistent à travers le temps de notre histoire. La définition de chacun à un temps donné est à la fois personnelle et contextuelle: elle n’est ni celle d’un autre, ni même celle qui sera demain la sienne. Et aucune définition n’achève la question. Est juif l’enfant d’une mère juive ou celui qui s’est converti (par qui, et selon quelles modaltés?) au judaïsme? D’un père Juif? Est juif celui dont un des parents est juif et qui est élevé exclusivement dans le judaïsme… Est juif celui dont les enfants ou les petits-enfants sont juifs… Est juif celui qui ne cesse de se poser la question de ce qu’est être juif… Aucune de ces définitions n’est fausse et aucune n’est vraie. Chacune est un éclat de vérité, une voix parmi d’autres. L’identité juive pourrait-elle être la conscience permanente d’un exil qui n’est pas géographique? Cette définition répétée à l’envid aurait-elle un poids mythique, esthétique, éthique? la conscience que le Juif se trouve toujours, de façon contrainte ou choisie, dans un entre-deux identitaire: entre deux langues, entre deux noms, entre deux cultures, entre deux rêves, entre deux sens.
M.G.W
Quelques axes en Abstract: L’identité, notion omniprésente et paradoxale: une notion devenue tant point de fascination que point aveugle, soit totem, fétiche ou relique, expression d’une revendication de foule, narcissiquement réparatrice, soit tabou, figure de déni et de haine de la différenciation; une construction dans un entre-deux métaphorique ou un fétiche narcissique, entre tradition et création, biologique et symbolique, déterminisme et liberté responsable, marquant une série de processus, d’illusion-désllusion, d’identification, de symbolisation, de subjectivation, d’individuation, et leurs avatars / Dans la continuité dialectique avec la transmission indéfinie, qui échappe, l’identité une construction infinie / Développement de l’identité de l’enfant, de l’adolescent, jusqu’à l’homme-femme âgé(e) / Construction du sujet – collectif, politique, de l’idée de peuple, construction en devenir depuis l’intériorisation de «l’édifice invisible» (Freud), sa consistance, sa substance, sa permanence / Une clinique du contemporain dégageant les enjeux anthropologiques, psycho-pathologiques, juridiques, idéologico-sociologiques, culturels, cultuels et politiques / Que devient la construction de l’identité aujourd’hui, entre culture du narcissisme, du virtuel, crise de la temporalité et de la transmission, de la et des représentation(s) et des institutions? / Aborder à titre paradigmatique mais aussi singulier la formation du peuple Juif, autour d’un fond commun, d’un surmoi culturel, d’une vérité historique, produit de modalités spécifiques de la transmission; Qu’est-ce qui fait son unité de par sa pluralité même? Et quels dangers de fractures aujourd’hui en Israël et avec les diasporas? / Et face à la faillite d’identité, mortifiée en haine identitaire en Occident et dans lemonde: l’antisémitisme: «Le problème Juif» est le nom de ce en quoi l’identité qui ouvre à l’infini, à l’indéfini de la pensée leur pose, aux antisémites, comme représentation énigmatique et intolérable! / le peuple Juif en tant qu’il a horrifié l’identité totalitaire qui objective le quelqu’un que je suis. / Comment se nouerait aujourd’hui précisément ce qui fait peuple, et comment le groupe régresserait-t-il en foule? / Selon Freud «Moïse a créé le Juif», un «caractère Juif», avec la claire conscience d’une identité intérieure, le mystère d’une même construction psychique, de par des modalités singulières de transmission / Alors, qu’est-ce qu’un Juif? Lorsqu’on lui raconte une histoire, il la connaît déjà dans une autre version! / Nommer: porter un nom, c’est se porter vers un nom / L’humour est cette métaphore du sujet pris dans la métonymie de la tradition: l’étrangèreté intime subsume un état d’arrestation et fait éclater les stéréotypes aliénants / La judéité, c’est-à-dire le rapport personnel et singulier qu’un individu entretient avec son origine juive, trouve dans certaines œuvres littéraires une résonance majeure / Quel rapport alors entre l’identité de peuple et celle de nation? On s’interrogera sur l’identité juive à travers l’histoire de l’idée de Nation Juive et du retour sur la terre d’Israël, tel que le sionisme, alliance d’un peuple et d’une terre au nom d’une loi, et d’abord une façon d’être, de vivre, l’a conceptualisé et réalisé (M.Bar Zvi), en précisant qu’au lendemain de la Shoah, le peuple Juif recouvre ce qui lui avait manqué depuis vingt siècles: la terre et la guerre? Qu’a produit le concept d’«État juif démocratique» / en quoi l’identité juive se différencie-t-elle simultanément de toute autre? Comment s’acquiert-elle? Peut-elle se perdre? Quelle est la signification de rites essentiels et le rôle de la tradition, et de sa capacité à co-exister, voire à participer à la création, dans la constitution et le développement de l’identité collective et personnelle? Comment cette identité s’est-elle constituée dans l’Histoire et parfois contre elle? / Comment concilier, au sein de l’État d’Israël, les exigences de la tradition juive et les défis de la modernité démocratique, «la liaison intime entre l’appartenance religieuse et l’appartenance nationale»? /Les Juifs ont inventé une nouvelle manière d’appartenir à la modernité, ils se considèrent comme des «je» tout en se sentant un peuple, un dire «nous» / Le féminin dans, et, le Judaïsme / Une clinique du contemporain: le droit à tout, la posture victimaire comme identité totalisante essentialisée, le relativisme culturel, l’indifférenciation, les «droits-de-l’hommisme», participeraient-ils à des positions paradoxales qui rendraient fous, et produiraient et légitimeraient la violence? Ceci interroge particulièrement la bio-éthique, la relation travail de culture et progrès techniques, particulièrement dans le champ de la reproduction et dans celui de la mort.
M.G.W
L’identité, notion omniprésente et paradoxale: une notion devenue tant point de fascination que point aveugle, soit totem, fétiche ou relique, expression d’une revendication de foule, narcissiquement réparatrice, soit tabou, figure de déni et de haine de la différenciation; une construction dans un entre-deux métaphorique ou un fétiche narcissique, entre tradition et création, biologique et symbolique, déterminisme et liberté responsable, marquant une série de processus, d’illusion-désllusion, d’identification, de symbolisation, de subjectivation, d’individuation, et leurs avatars / Dans la continuité dialectique avec la transmission indéfinie, qui échappe, l’identité une construction infinie / Développement de l’identité de l’enfant, de l’adolescent, jusqu’à l’homme-femme âgé(e) / Construction du sujet – collectif, politique, de l’idée de peuple, construction en devenir depuis l’intériorisation de «l’édifice invisible» (Freud), sa consistance, sa substance, sa permanence / Une clinique du contemporain dégageant les enjeux anthropologiques, psycho-pathologiques, juridiques, idéologico-sociologiques, culturels, cultuels et politiques / Que devient la construction de l’identité aujourd’hui, entre culture du narcissisme, du virtuel, crise de la temporalité et de la transmission, de la et des représentation(s) et des institutions? / Aborder à titre paradigmatique mais aussi singulier la formation du peuple Juif, autour d’un fond commun, d’un surmoi culturel, d’une vérité historique, produit de modalités spécifiques de la transmission; Qu’est-ce qui fait son unité de par sa pluralité même? Et quels dangers de fractures aujourd’hui en Israël et avec les diasporas? / Et face à la faillite d’identité, mortifiée en haine identitaire en Occident et dans lemonde: l’antisémitisme: «Le problème Juif» est le nom de ce en quoi l’identité qui ouvre à l’infini, à l’indéfini de la pensée leur pose, aux antisémites, comme représentation énigmatique et intolérable! / le peuple Juif en tant qu’il a horrifié l’identité totalitaire qui objective le quelqu’un que je suis. / Comment se nouerait aujourd’hui précisément ce qui fait peuple, et comment le groupe régresserait-t-il en foule? / Selon Freud «Moïse a créé le Juif», un «caractère Juif», avec la claire conscience d’une identité intérieure, le mystère d’une même construction psychique, de par des modalités singulières de transmission / Alors, qu’est-ce qu’un Juif? Lorsqu’on lui raconte une histoire, il la connaît déjà dans une autre version! / Nommer: porter un nom, c’est se porter vers un nom / L’humour est cette métaphore du sujet pris dans la métonymie de la tradition: l’étrangèreté intime subsume un état d’arrestation et fait éclater les stéréotypes aliénants / La judéité, c’est-à-dire le rapport personnel et singulier qu’un individu entretient avec son origine juive, trouve dans certaines œuvres littéraires une résonance majeure / Quel rapport alors entre l’identité de peuple et celle de nation? On s’interrogera sur l’identité juive à travers l’histoire de l’idée de Nation Juive et du retour sur la terre d’Israël, tel que le sionisme, alliance d’un peuple et d’une terre au nom d’une loi, et d’abord une façon d’être, de vivre, l’a conceptualisé et réalisé (M.Bar Zvi), en précisant qu’au lendemain de la Shoah, le peuple Juif recouvre ce qui lui avait manqué depuis vingt siècles: la terre et la guerre? Qu’a produit le concept d’«État juif démocratique» / en quoi l’identité juive se différencie-t-elle simultanément de toute autre? Comment s’acquiert-elle? Peut-elle se perdre? Quelle est la signification de rites essentiels et le rôle de la tradition, et de sa capacité à co-exister, voire à participer à la création, dans la constitution et le développement de l’identité collective et personnelle? Comment cette identité s’est-elle constituée dans l’Histoire et parfois contre elle? / Comment concilier, au sein de l’État d’Israël, les exigences de la tradition juive et les défis de la modernité démocratique, «la liaison intime entre l’appartenance religieuse et l’appartenance nationale»? /Les Juifs ont inventé une nouvelle manière d’appartenir à la modernité, ils se considèrent comme des «je» tout en se sentant un peuple, un dire «nous» / Le féminin dans, et, le Judaïsme / Une clinique du contemporain: le droit à tout, la posture victimaire comme identité totalisante essentialisée, le relativisme culturel, l’indifférenciation, les «droits-de-l’hommisme», participeraient-ils à des positions paradoxales qui rendraient fous, et produiraient et légitimeraient la violence? Ceci interroge particulièrement la bio-éthique, la relation travail de culture et progrès techniques, particulièrement dans le champ de la reproduction et dans celui de la mort.