13 juin 2019
20h00 - 23h00
ISEG – Paris 4ème
Matière de mémoire / Mémoire de pensées
11ème séance du cycle de l’année
Jeudi 13 juin 2019 de 20h00 à 23h00
ISEG – 28, rue des Francs-Bourgeois, Paris (IV)
Das Reich
une division SS en France
un film de Michaël Prazan, projection-débat
&
Élie Buzyn
Ce que je voudrais transmettre
&
J’avais 15 ans. Vivre, survivre, revivre
Jeudi 13 Juin 2019
de 20h00 à 23h00
Accueil dès 19h30
ISEG
28, rue des Francs-Bourgeois, Paris (IV)
Sous la présidence de
Michel Gad Wolkowicz
Psychanalyste, professeur ass. de psychopathologie ; Président de Schibboleth – Actualité de Freud – & de The Interdisciplinary Institute Schibboleth – Presence of Freud –
AVEC
Michaël Prazan
Cinéaste, écrivain, documentariste ; Membre du Comité éditorial de Schibboleth – Actualité de Freud – ; auteur et réalisateur de (entre autres) : Das Reich ; une division SS en France [avec Christiane Ratiney, Nyala production – France 3, Arte, Paris, 2015] ; Goulags [documentaire, 2019] ; La passeuse des Aubrais [INA Productions – Arte, Paris, 2016] ; La passeuse [Grasset, Paris, 2017] ; Frères musulmans. Enquête sur la dernière idéologie totalitaire [Histoire immédiate – France 3, Paris, 2013] ; Einsatzgruppen, sur les traces des commandos de la mort nazie [Kuiv Productions – France 2, Paris, 2009, & Seuil, Paris 2010] ; Beatles vs Rolling Stones ; it’s not only rock’n roll [avec Ch. Ratiney, TV-Presse – France 5, Paris, 2016] ; L’Écriture génocidaire. L’Antisémitisme en style et en discours, de l’affaire Dreyfus au 11 Septembre 2001 [Calmann-Lévy, Paris, 2005]
Élie Buzyn
Médecin, essayiste, auteur de : J’avais 15 ans. Vivre, survivre, revivre. Le récit inspirant d’une vie après Auschwitz [Alisio, Paris, 2018] ; et de : Ce que je voudrais transmettre, Lettre aux jeunes générations [Alisio, Paris 2019]
La clinique du contemporain discerne combien aigu et actuel demeure le face-à-face entre
– les tenants d’une éthique de vérité et d’une liberté responsable, du choix de la vie et de l’investissement dans la transmission (de la transmission),
et
– les fanatiques d’une jouissance illimitée, de l’omnipotence de la destruction et de la reproduction du même et du déshumain, et leurs collaborateurs polymorphes, chevillés au négationnisme et au révisionnisme, ingénieux en montages pervers, en discours rationalisants adaptés au conformisme bien-pensant et en formations imaginaires de foule, toujours consubstantiels au projet central d’extermination.
L’Histoire que restitue le film Das Reich ; une division SS en France et l’histoire des attaques et des poursuites dont ce film fait aujourd’hui l’objet de la part de disciples et descendants de ces assassins (par une inversion coutumière aux « prêcheurs de haine et prêcheurs de honte ») sont paradigmatiques de l’entreprise de destruction de la transmission jusqu’en son principe ;
entreprise à laquelle font face les dignes témoignages des rescapés (tel celui d’Élie Buzyn, dont les deux ouvrages portent la trace) avec ceux d’entre nos contemporains qui en acceptent et choisissent le legs, si fragile et si vivant, pour l’Histoire humaine, et pour que se construisent des sujets assumant une responsabilité de pensée et d’action, singulière et collective.
Participation aux frais